Prendre des notes

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Prendre des notes à partir d’un exposé oral ou d’un document écrit consiste à écrire l'essentiel avec un maximum de rapidité et d’efficacité. Comme le destinataire des notes n’est, en principe, que son propre auteur, celui-ci peut se créer librement des moyens permettant d'économiser au mieux le temps nécessaire à l'écriture. Cependant certains principes d’ordre général peuvent servir de guide pour rendre la prise de notes plus efficace.
 
Lorsque le texte est entendu, le repérage des articulations de l'exposé dépend des efforts de la personne qui parle à faire sentir les articulations de ses idées. Lorsque le texte est un document écrit, il faut repérer tous les éléments manifestant explicitement la structure : mots de liaison (Les mots de liaison) et aspects visuels du texte tels que les paragraphes, les lignes sautées, les retraits éventuels, les changements typographiques, les encadrements, les soulignements, les fléchages, les numérotations, etc..
 
Si les documents polycopiés qu’on vous remet sont accompagnés de consignes, il vaut mieux lire d’abord les questions qui les accompagnent (Comprendre des consignesRépondre à des questions de compréhension de texte) pour mieux orienter votre recherche.  S’il s’agit d’un complément à un cours magistral, ces documents vous permettront de comprendre des points obscurs de la leçon ou de prolonger le cours même. Il vaut mieux, dans ce cas, lire le cours d’abord pour savoir comment s’en servir.  S’il s’agit de dossiers pour préparer un compte rendu, une synthèse ou un exposé oral, il faudra utiliser des fiches de prise de notes pour répertorier et organiser les informations repérées. (Fiche de prise de notes : synthèse de documentsFiche de prise de notes : exposé oral)
 
Pour prendre des notes de manière plus rapide et efficace, vous pouvez utiliser des abréviations, des signes et des sigles. Chacun invente ses propres abréviations, cependant si l’on adopte des signes courants on peut se faire relire par d’autres aussi. Encore, après l’adoption d'un signe donné, il faut se tenir à son emploi, sans variations successives, pour qu’il n'y ait pas de doute sur la signification lorsqu'on relit plus tard ses notes.
 
Voici une liste non exhaustive des principales abréviations et des signes utilisés dans le contexte francophone :
 
Abréviations
Signes
beaucoup : bcp
cependant : cpt
changement : chgt
dans : ds
droit : drt
et : α , &
gouvernement : gvt
grand : gd
homme : h
jamais : jms
numéro : n°
par an : /an
par jour : /j.
par mois : /ms
pendant : pdt
pour : pr
problème : pb
puis : ps
quand : qd
quantité : qté
quelqu’un : qq’un
quelquefois : qqfs
quelques : qq
société : sté
supérieur : sup.
temps : tps
toujours :tjs
travail : trav.
différent : ≠
plus : +
plus ou moins : ±
supérieur à : >
inférieur à : <
croissant : ä
décroissant : æ
ce qui entraîne : à
parallèle à : //
ce qui implique : ð
paragraphe : §
bcp plus grand que : >>
bcp plus petit que : <<
 
On peut recourir à d’autres procédés pour prendre des notes de manière synthétique et efficace :
-          la suppression de mots qui ne sont pas indispensables à la compréhension : éliminer les articles, les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension, comme par exemple : le verbe être, les éléments de commentaire, de digression.
-          la présentation hiérarchisée : recourir à la numérotation hiérarchisée en utilisant un type de numéros différent selon le rang d'importance de l'idée et un décalage (un blanc par rapport à la marge) rendant compte du rang d'importance de l'idée.
-          la nominalisation : tirer d'un verbe un nom de même famille, par exemple : créer > création.
-          le remplacement par un hyperonyme : utiliser un nom qui, servant d'étiquette générale à un groupe de noms qui ont en commun une même idée, exprime cette idée commune, par exemple : romancier, dramaturge, poète > écrivain.
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